Éloge funèbre pour le général Jean COMBETTE...
Après avoir participé à la chute du nazisme comme chef de char, vous choisissez d’embrasser la carrière des armes et vous devenez officier ; à l’issue de vos années de formation, vous rejoignez l’Indochine, où, à la tête d’un peloton puis d’un escadron, vous faîtes partie de cette génération de jeunes officiers, choyés par le général de Lattre, puisque vous étiez alors, comme il le dira lui-même, « les sentinelles avancée du monde libre », face à une autre idéologie, le marxisme ! Vous y serez cité à 4 reprises et même décoré de la Légion d’Honneur !
A votre retour, vous allez être engagé aussitôt en Algérie pour faire face à une autre forme d’aliénation de l’homme, le terrorisme. A la tête de votre unité, votre courage et votre engagement seront récompensés par 5 citations dont trois à l’ordre de l’armée et le grade d’officier de la Légion d’Honneur.
Comme beaucoup de vos camarades, vous rentrerez en métropole le cœur meurtri, meurtri par tant de frères d’armes, disparus au combat pour une cause devenue incertaine au fil des ans, meurtri par les engagements pris et les promesses non tenues, meurtri pour les populations abandonnées et meurtri par tant d’ardeurs et de générosités perdues ! Mais le service des armes du pays est exigeant, car une fois passé le temps des grandeurs, vient souvent celui des servitudes.
Après presque vingt ans de combat, vous prenez quand même le temps de fonder une famille et de votre union avec Janine naitront vos deux filles. Puis, comme officier supérieur, et comme général, vous allez découvrir un autre type de guerre, la Guerre Froide. Vous allez appartenir à cette générations, qui va monter la garde face au Pacte de Varsovie !
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