La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Les harkis ont servi la République au péril de leur vie et payé leur engagement et leur fidélité, de l’exil, de l’internement, des discriminations, de l’abandon et d’un massacre massif, 60 000 à 80 000 victimes en Algérie. Ce n’est pas acceptable, Ce n’est pas digne de la République
Malgré un temps incertain, ce fut une belle cérémonie.
Un grand soldat. Un grand Français.
« La joie de l’âme est dans l’action. » Cette phrase du maréchal Lyautey résume parfaitement le père Lallemand, tant le soldat, le prêtre et l’homme sont intimement mêlés. Cette personnalité hors du commun a consacré sa vie à ses frères d’armes. Voici son témoignage exceptionnel, empli d’espérance.
Hommage rendu en cette journée Mondiale des Personnes Disparues, à ces milliers de Français d’Algérie enlevés en violation des accords signés, à tous ceux que l’Histoire préfère ignorer, de peur d’en avoir à assumer la responsabilité.
Comme tous les ans, les Français d’Algérie, rendent l’hommage que l’Etat ne rend pas, à toutes les victimes du massacre et des enlèvements du 5 juillet à Oran...