NOUS PENSONS PARTICULIEREMENT A CEUX DONT LA TOMBE NE SERA PLUS JAMAIS FLEURIE
En ce jour, avec émotion, nous pensons particulièrement à ceux qui par centaines de milliers sont enterrés en Algérie ; ils ne recevront aucune visite aujourd’hui, leur sépulture ne sera pas fleurie ; ils sont seuls !
Et nous savons pourtant ce qu’ils nous ont donné et ce que nous leur devons.
Ils sont enterrés souvent dans des conditions indignes, dans des cimetières saccagés, souillés, profanées. Ces jours de recueillement nous rappellent à notre devoir de leur accorder la sépulture qui leur est due.
Au mois de novembre 2009, unanimement, les associations de Rapatriés ont adopté une plate-forme concernant leurs cimetières ; ensemble elles ont demandé à l’État de faire les efforts nécessaires de réhabilitation et de restauration pour que nos morts reposent dans des conditions acceptables ; elles lui ont demandé aussi de faire en sorte que les cimetières chrétiens et juifs soient respectés et protégés.
Prise en compte par les pouvoirs publics, la plate-forme a donné lieu à quelques réunions de travail au Ministère des Affaires étrangères mais bien peu a été fait. Le Président de la République s’est rendu en Algérie du 25 au 27 août 2023 ; c’est pourtant dans cette période-là qu’a commencé à déferler la plus grande vague de profanations et de saccages qu’aient connue nos cimetières depuis l’indépendance de l’Algérie. Les profanations les plus infâmes se poursuivent aujourd’hui, et à un rythme accéléré.
https://clan-r.org/portail/nouvelles-profanations-dans-toute-l-algerie
Nous attendons des engagements clairs du Gouvernement et une action urgente de sauvegarde de nos cimetières. Faut-il rappeler que bien des pays comptent sur leur territoire des cimetières étrangers ? c’est le cas, notamment, de la France, de la Belgique, de l’Italie. Ils sont toujours respectés, comme le sont d’ailleurs, en Algérie même, les cimetières anglais.
En ce jour, nous pensons aussi aux Morts pour la France.
Les communes de l’ancien Outre-Mer français, comme celles de la Métropole, possédaient des monuments aux Morts sur lesquels étaient portés les noms de ceux de leurs enfants tombés au champ d’honneur. Pour l’immense majorité d’entre eux, ces monuments ont disparu et ces soldats, complètement oubliés, ne reçoivent plus aucun hommage de la Nation.
Il serait juste qu’un Monument aux Morts national nominatif de l’ancien Outre-Mer, rassemblât leurs noms de façon très visible au cœur de Paris.
Un tel monument aurait un intérêt pédagogique et « intégrateur » certain. Il aiderait les jeunes Français originaires de territoires autrefois placés sous la souveraineté, le protectorat, le mandat ou le tutelle de la France à prendre conscience que les leurs ont contribué à « faire » l’Histoire de notre pays.
Il est un devoir pour la France d’ériger un tel monument ; nous ne cesserons de le réclamer.
L’Histoire, surtout de celui qui a causé tant de drames et de malheurs en Algérie, détruisant des familles et notre confiance en la justice, ne peut être édulcorée par les partisans d’une légende confortable. Cet essai nous donne la possibilité de faire notre propre religion sur le sujet. Il est toujours important de savoir pourquoi on aime ou on déteste...
Commémoration d’un crime d’Etat occulté...
Pour son premier rendez-vous de l’année, l’ANRO a royalement fêté les Rois, à Sausset-Les-Pins...
Initiée par M. Charles Levy, et réalisée par trois hommes décidés, cette "Cité Levy" reste encore dans la ville de Sétif, comme une trace positive du passé.
Parfois, des mots simples, parlent mieux au cœur que des paroles emplies d’emphase ou de vide...
Le talent de Philippe de Villiers est de nous rappeler, sans haussement de voix, et même avec la douceur qu’il sied à cette période de Noël, que nous avons été forgés dans une civilisation ancienne certes, mais éternelle dans la persistance de ses enseignements. Ce qui est révolutionnaire, c’est de démontrer nos racines, bien accrochées au sol de l’Europe, contrairement aux cultures hors-sol auxquelles ont veut nous comparer.
La tradition française est de fêter les victoires. On fête rarement les défaites ou les échecs. On n’a pas fêté l’armistice de juin 1940, ni les accords de Genève de juillet 1954 consacrant la perte de l’Indochine. Or le cessez-le-feu du 19 mars 1962, au moins par ses conséquences, n’a pas mis fin à la guerre d’Algérie.
Jour de la Toussaint, jour du souvenir, et début de la longue liste de victimes du FLN...