La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Gilles Bonnier, secrétaire général du Clan-R, a fait connaitre l’indignation qu’a suscité, l’initiative malheureuse du maire de Bordeaux.
Les murs du cimetière de Bône ont été fragilisés par les pluies abondantes...
Le nom de Frantz Fanon mérite t-il une rue ? Au regard des positions haineuses envers les Français d’Algérie, et les propos outranciers, relayés par un J.P. Sartre, à l’esprit embrumé par une idéologie communo-germanopratine de bon aloi, on préfère, comme pour Maurice Audin, Janson et d’autres, laisser d’autres pays, salir les murs de leurs villes...
Il aura donc fallu attendre 56 ans pour rendre justice aux 26 survivants, "supplétifs de statut civil de droit commun" !!!
Un superbe historique de la ferveur à Notre Dame, la Vierge Marie, que les Français d’Algérie, dans les basiliques de NDA à Alger, à Santa Cruz d’Oran, et autres lieux de recueillement dans toute notre Algérie, ont gardé dans leurs cœurs, comme un témoignage douloureux, de leur identité. Remercions le travail de Simone Gautier...
"Quand la repentance traque le patrimoine national"...
Où l’on parle de réciprocité...
Les moines de Tibhirine, les Chrétiens d’Orient….
Quand la mémoire réveille les anciennes pluies de Toussaint, et les blessures du cœur....