25 Septembre 2011, communiqué d’A.J.I.R.
Le Président de la République a présidé la 11ème journée d’hommage nationale aux Harkis dans la cour d’honneur des Invalides le 25 septembre 2011.
Cette Journée d’hommage national est célébrée cette année en même temps que la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Une triste coïncidence pour l’impérieux devoir de mémoire qui nous anime et l’oubli des « engagements » du candidat SARKOZY devenu depuis Président de la République qui déclarait en mars 2007 « si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis et d’autres milliers de ’’musulmans français’’ qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois... ».
Depuis son élection, le Président n’a jamais honoré de sa présence la commémoration de cette journée et soudain voici qu’à la veille d’un scrutin important, où il va remettre en jeu son mandat, il se souvient subitement de son existence. Par contre l’engagement symbolique attendu par tous les Harkis, sans parler de ses autres promesses, a été zappé.
Après avoir passé en revu les troupes, remis une dizaine de décorations et serré quelques mains, le Président est remonté dans sa voiture et a quitté les Invalides sans avoir daigné adresser ne fusse qu’une courte allocution aux Harkis venus l’entendre avec le secrète espoir qu’il se souvienne encore de sa promesse en dépit de cette journée mondiale consacrée à la terrible maladie d’Alzheimer…
Les plus optimistes parmi les Harkis pensaient sincèrement que Nicolas SARKOZY ne pouvait qu’honorer sa promesse pour la dernière journée d’hommage national aux Harkis de son quinquennat et pour les plus pessimistes qu’il s’agissait simplement d’une opération de communication électorale d’un candidat malmené par les sondages. Ces derniers ont eu raison !
Les Harkis ont quitté cette cérémonie avec un sentiment de frustration certain, désespérant de l’attitude cavalière des responsables politiques à leur égard et « jurant un peu tard qu’on ne les y reprendrait plus… ».