Comité de liaison (CLAN-R)

Michel DELENCLOS : « 19 mars 1962 » Interrogeons l’Histoire

mercredi 17 octobre 2012

Lettre ouverte à M. le président de la République, à Mmes. MM. Les députés et sénateurs, maires et citoyens de France.

« 19 mars 1962 »
Interrogeons l’Histoire

Le 25.09.2001, à propos de la guerre d’Algérie, le président de la République, Jacques
Chirac, déclarait : « Le moment est venu pour nous tous Français, de porter un regard de vérité sur une histoire méconnue, une histoire déformée, une histoire effacée...Une histoire qu’il importe aujourd’hui de rappeler aux Français...La mission des historiens doit se poursuivre... ».

Onze années après ce constat, le Sénat s’apprête, le 25.10.2012, à faire que le 19 mars 1962 soit l’objet d’une discussion en séance publique. En l’occurrence, il s’agit de reconnaître cette date comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Tout d’abord, quel est le lien entre les combats en Tunisie et au Maroc avec le 19 mars 1962 ? Aucun.

Combien de Français, aujourd’hui, savent ce qu’a été ce « 19 mars 1962 » en Algérie et pour la France ? En quoi consistait-il ? Ce qui s’est réellement passé après. Quelles ont été les attitudes respectives du Gouvernement français et de De Gaulle...

A la suite des négociations qui se sont déroulées à Evian, du 7 mars au 18.03.1962, entre les négociateurs français et le FLN (1), il a été conclu un « Accord de cessez-le-feu en Algérie » (2) qui, dans son article 1er stipule : « Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l’ensemble du territoire le 19.03.1962 à 12h00. ». L’article 2 précise que : « Les deux parties s’engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle. Toute action clandestine et contraire à l’ordre public devra prendre fin. ». Quant à l’article 11, il assure que :

« Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu seront libérés ; ils seront remis dans les 20 jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet. Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge CICR du lieu de stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures en faveur de leur libération. ».

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Lettre ouverte

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