Comité de liaison (CLAN-R)

L’ASAF communique le 13/01

jeudi 10 janvier 2013

LETTRE MENSUELLE de L’ASAF 13/01

« Ne pas subir » (Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Madame, Monsieur,

1/ Notre première lettre mensuelle 2013 « NE PAS SUBIR » est consacrée aux récents propos et gestes du chef de l’Etat en Algérie.

L’ASAF les juge offensants pour notre pays et son armée, quand bien même ce n’était pas le but recherché. Elle les dénonce avec la même rigueur et la même vigueur qu’en 2011 à propos de la visite officielle en France du président du Rwanda, Paul Kagamé.

L’ASAF s’oppose à toute forme de culpabilisation de ses soldats, dès lors que ceux-ci ont versé leur sang au service des intérêts supérieurs du pays et en agissant selon les ordres de ses représentants librement élus.

2/ Par ailleurs, les internautes pourront voir ou revoir sur le site de l’ASAF
(www.asafrance.fr), la remarquable interview de Madame SERRAT, épouse du major mort pour la France en Afghanistan.

Les propos de cette épouse sont édifiants et son patriotisme exemplaire.
C’est d’abord pour le respect dû à nos soldats morts au champ d’honneur que l’ASAF mène son combat. C’est aussi pour que notre pays dispose demain des moyens nécessaires à sa défense et à son influence dans le monde.

Très cordialement et bonne lecture.

Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF


Se tenir droit !

130 ans d’histoire commune, la Méditerranée pour frontière, des millions de Français originaires d’Algérie - pieds noirs, harkis ou issus d’une immigration récente - ainsi que plus de 700 000 Algériens vivant en France, des liens noués dans la sueur et le sang, appellent une relation féconde et durable entre nos deux pays.

Mais il est des paroles et des gestes qui disqualifient ceux qui en sont les auteurs et stérilisent toute démarche en ce sens.

 Les paroles

Sur quelles compétences et sur quelle légitimité s’appuie le chef de l’Etat pour juger et dénoncer aujourd’hui l’action colonisatrice de la France conduite pendant 130 ans par ses prédécesseurs et le peuple français ?
Notre pays et son armée ont fait de ce territoire, alors sous domination ottomane et dont les pirates écumaient la Méditerranée, l’Algérie, l’Etat le plus moderne et le plus développé d’Afrique en 1962, avec une religion préservée et une population décuplée.

Est-il crédible et tolérable de tenir devant une classe politique algérienne largement corrompue, aux affaires depuis un demi siècle et responsable de l’échec économique, des propos aussi partiaux et simplistes que ceux du 20 décembre à Alger qui confinent à l’insulte pour notre pays et son armée ?

Accepter ces paroles reviendrait à admettre que les dizaines de milliers de soldats français - européens et indigènes - sont tombés pendant plus de 130 ans pour une cause injuste, voire indigne ; ce serait salir la mémoire de ces soldats, culpabiliser à tort une nouvelle fois les Français et attenter à l’honneur de notre pays.

L’ASAF, comme beaucoup de Français, récuse de tels propos irresponsables et indignes.

 Les gestes

Comment le chef des armées de notre pays peut-il s’incliner devant la plaque dédiée à Maurice AUDIN, traître à son pays en collaborant avec ceux qui combattaient les soldats français et assassinaient les civils par des attentats aveugles ?

Le faire, c’est trahir à nouveau ces centaines de milliers de soldats français appelés, rappelés et engagés, qui ont fait leur devoir de 1954 à 1962 et dont certains sont morts à cause de Maurice AUDIN.
Cet hommage à Alger au « héros AUDIN » sera-t-il répété demain à Kaboul par un futur président français, devant une stèle élevée, pourquoi pas, par les nouvelles autorités afghanes au « héros MERAH » qui a combattu aux côtés des islamistes talibans en tuant des soldats et des enfants de France ?

 Se redresser et redresser la France

Parler et agir comme l’a fait le chef de l’Etat, c’est bafouer l’honneur des soldats qui sont morts pour la France en accomplissant en Algérie les missions commandées par les dirigeants politiques pendant 130 ans afin de servir les intérêts supérieurs de la Nation.

Le président de la République n’est pas élu pour juger l’Histoire de France ; il doit assumer les 15 siècles d’un riche héritage à la fois glorieux et sanglant.
Il a pour seul devoir de conduire le pays dans l’époque actuelle, de le redresser et non de l’abaisser.

Encore faut-il se tenir droit et ne pas se courber en succombant au chant des sirènes de la servilité.

Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr)

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