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Jocelyne Mas nous raconte "La clémentine"...
Aussitôt dans tout le pays la nouvelle se propagea et chaque fermier, cultivateur voulait posséder un tel arbre. La méthode du Frère Clément va être appliquée par tous les arboriculteurs habitant sur le pourtour de la méditerranée. Ils créèrent ainsi les Clémenvillas, les Minéolas... qui n’étaient autre que des cousines de notre Mandarinette, mais aucun de ces fruits n’égalèrent sa saveur. En mai 1894, la Clémentine est née, croisement d’une fleur de mandarinier avec le pollen d’un bigaradier. En 1900, la Clémentine (en l’honneur du Frère Clément) est labellisée.
Le Frère Clément de son vrai nom Vital Rodier était né à Malvieille en 1839, dans le Puy de Dôme. Il faisait ses études à la Chartreuse de Valbonne en Ardèche. Un jour, ayant assez d’avoir toujours froid, il entreprit le voyage en Algérie pour aller retrouver son oncle André Rodier qui avait intégré le couvent du Père Abraham en 1866. Le père Abraham était alors Directeur de la Congrégation du Saint Esprit à Misserghin. Là, il devint Frère Clément et contribua à développer cette pépinière riche de 100 000 plants d’arbres et de 600 espèces de rosiers.
Quant à l’orphelinat de Misserghin, il fut créé par Le Père Abraham sur un terrain acheté 39 0000 francs par le Préfet d’Oran au nom de l’état pour y installer un orphelinat de garçons. Le paludisme, le choléra sévissaient alors. Des jeunes français, espagnols, arabes furent recueillis en 1868 et entretenus par les soins de l’Evêché.
Voilà l’histoire de la clémentine ! »
Crédits :
textes par Jocelyne Mas
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