Comité de liaison (CLAN-R)

Jean-Paul ANGELELLI. Une guerre au couteau

samedi 15 décembre 2012

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Livre numérique à télécharger . 641 pages disponibles aux formats PDF -7.85 €

Une fois n’est pas coutume, cette rubrique du « Regard de Lettropolis » a été écrite par un auteur extérieur, et non des moindres, puisqu’il s’agit d’A.D.G., bien connu des lecteurs de romans policiers. Nous reproduisons cette introduction avec l’aimable autorisation de sa veuve. Mais laissons-lui la parole :

Ce livre n’est ni un roman ni un manuel militaire nostalgique d’une guerre que l’on a dite « sale », celle d’Algérie dans les années 1950-1960. Ce sont les aventures vraies, racontées sans fioritures ni enjolivements, par un garçon appelé au 6e Spahis, qui crapahuta vingt-cinq mois, de pitons en djebels entre Babors et Hodna, dans l’Ouest-Constantinois.

Enseignant et Pied-Noir, Jean-Paul Angelelli sait pour quoi il combat les fells : pour son pays, ses souvenirs, sa vie. C’est donc sans états d’âme superflus qu’il évolue dans cet espace guerrier où toutes les contradictions peuvent se présenter, tous les coups durs arriver, et où la Mort est au bord des pistes, pour les uns comme pour les autres.

De Bordj Bou Arreridj à Sétif, en passant par une visite à Alger après le putsch de 1961, cet homme jeune, curieux et passionné, semble vivre dans une histoire picaresque taillée à ses mesures où, quoi qu’il arrive, il suivra la vieille devise des tirailleurs : « Marche la route. »

Candide en treillis et rangers il ne se voile pas la face et ne nous cache rien : oui, il fallait faire parler les prisonniers terroristes, et oui, tous les moyens étaient bons, mais ceux employés contre le FLN visaient à empêcher de sanglants attentats. Oui, la « corvée de bois » existait, des deux côtés d’ailleurs, mais c’était la loi de la guerre dans une guerre qui n’en connaissait plus.

Ce témoignage bouleversant qui est comme le carnet de bord d’un jeune homme faisant office d’officier de renseignements est précieux à plus d’un titre : au-delà des clivages et des mensonges historiques, il nous livre des souvenirs vivants, et narrés directement, de plus de deux ans de patrouilles, de traques, de combats et d’accrochages et rectifie bien des erreurs et des impostures.

Mais c’est aussi un récit alerte et comme joyeux des souvenirs aventureux de toute une génération. Avoir vingt ans en Algérie, n’était-ce pas aussi exaltant que tragique ?

A.D.G. (écrivain-journaliste)

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Le manuscrit dormit de longues années Ce n’est que dans les années 2000 que j’ai trouvé un éditeur Jean Picollec qui sortit le livre fin 2004. Le livre connut un certain succès surtout dans des milieux, militaires et rapatriés. Il a obtenu en 2005 le prix Norbert CEPI au 27e Salon national des écrivains et artistes rapatriés d’Antibes Juan-les-Pins. Il y eut ça et là des échos favorables (voir le synopsis). Mais rien dans les grands médias et surtout à la télévision, le vecteur essentiel. Il serait, parait-il, épuisé et depuis j’ai quitté Jean Picollec.

Mes tentatives de réédition ont été des échecs. J’ai donc décidé de passer au numérique. Formule récente et d’avenir.

Livre numérique à télécharger. 641 pages disponibles aux formats PDF -7.85 €

- epub


« Il est difficile d’imaginer un témoignage plus direct et plus sincère. C’est la peinture exacte d’une guerre que d’autres ont perdue à sa place. »

Jean Bourdier. National Hebdo.

«  Tel qu’il est, ce témoignage vieux de quarante ans maintenant et publié non retouché est exceptionnel. Le livre d’Angelelli est de ceux où on a l’impression de toucher vraiment la vérité de l’histoire. »

Yves Chiron. Présent.

«  Le récit sort de l’ordinaire. On appréciera la sincérité ainsi que la remise de l’action dans l’ambiance et la démission des autorités dépassées. »

Hugues Dalleau. La Voix du Combattant. Organe de l’Union Nationale des Combattants, H. Dalleau, Président.

« Voici enfin un témoignage d’une totale objectivité. Dans ce récit qui restitue la vérité quotidienne des troupes de secteur aux prises avec l’organisation politico-administrative, les scènes les plus dures sont souvent les plus belles, par la force des images les plus vraies. »

Jean Mabire. La Nouvelle Revue d’Histoire.

«  C’est le témoignage d’un Pied-Noir qui sait pourquoi il s’est battu. Il sait voir, sait écrire et pense droit. Un document de première main d’une guerre sans loi. »

Frédéric Valloire. Valeurs Actuelles.

«  Le livre est écrit sans remords ni repentance. L’auteur ne renie pas son engagement pour la cause de l’Algérie Française, ni sa satisfaction d’avoir participé à la lutte contre le FLN. Il n’est pas facile d’accepter les idées et les formes de guerre justifiées par l’auteur. Une lecture très utile aux historiens. »

Jacques Frémeaux. Professeur à la Sorbonne.

«  Avec une grande liberté de pensée et de langage l’auteur dénonce les hypocrisies d’une guerre et d’une politique qui n’en manquaient pas. Il le fait avec une verve railleuse et sans aucune repentance. »

G.P.Hourant. L’Algérianiste.

«  Il faut lire Une guerre au couteau. C’est un document précieux, parfois bouleversant. Un témoignage plein de verve,à coup sûr l’un des meilleurs qui aient été écrits sur un épisode peu glorieux de notre histoire. Et, répétons-le, un livre d’écrivain, ce qui ne gâte rien. »

P.L.Moudenc Écrits de Paris.


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