HOMMAGE A RENE MAYER par Denis Fadda
A partir de 1980, vous êtes Président-directeur général du Centre scientifique et technique du Bâtiment (le C.S.T.B.) avant de rejoindre, pour un temps, le secteur privé comme Président-directeur général de la Compagnie Boussac Saint-Frères qui, à ce moment-là, était, entre autres, gérante du groupe Christian Dior, du Bon Marché et de Conforama.
Mais ce que je n’ai pas dit, c’est qu’au début de votre carrière, vous avez été pendant cinq ans en poste à Constantine, comme ingénieur des ponts et chaussées, chargé des routes et aéroports, de l’hydraulique urbaine et agricole (et donc chargé du célèbre viaduc de Sidi Rached qui franchit les gorges du Rhummel) et qu’à partir de 1957, toujours en Algérie, vous avez exercé les fonctions de directeur de l’Habitat puis celles de secrétaire général de l’Aménagement du Territoire et de chef du service du plan, le Plan de Constantine, qui a été appliqué de 1960 à 1962. Vous étiez un témoin
et, probablement, le dernier acteur vivant de cette grande entreprise, si mal connue, que fut ce plan.
Profondément attaché à votre terre natale, en 1955 vous vous apprêtiez à lancer avec Allaoua Abbas, neveu de Ferhat Abbas, l’ « Appel de Constantine » lorsque les terribles événements du 20 août vinrent, malheureusement, changer le cours de l’Histoire. Vous avez alors consacré toute votre énergie, nous l’avons vu, au développement économique des départements algériens. Par la suite, vous n’avez jamais cessé d’apporter votre contribution à l’écriture de son histoire, notamment au sein de la commission « Histoire et réalité des faits » du CLAN-R dont vous étiez administrateur.
Bien cher ami,
Merci pour ce que vous avez fait
Merci pour ce que vous avez été. Homme de droiture, de fidélité, un homme d’honneur. A la fois un homme d’action et un homme de profonde réflexion, et vos écrits en témoignent.
Modèle de sagesse, d’ouverture et de générosité, nous vous devons beaucoup
fr Communication Le CLAN-R diffuse ?