Editorial d’Avril 2015 du Général (2s) Antoine Martinez
Le 14 mars dernier, s’est déroulé à Béziers un double-événement qui a provoqué chez certains des réactions excessives et agressives les entraînant dans un
déferlement irréfléchi de critiques, voire d’accusations et d’injures incontrôlées et regrettables. En réagissant de la sorte, ces derniers oublient qu’ils sont en fait à l’origine de ce retour de boomerang pleinement justifié – et qui était d’ailleurs prévisible – en raison de leur inconséquence d’hier sur le plan de leur gouvernance portant sur l’unité de la Nation. Et cette inconséquence se prolonge et se confirme aujourd’hui parce qu’ils sont prêts, pour des raisons partisanes, démagogiques et clientélistes, à malmener le devoir sacré de mémoire qui anime tout peuple attaché à son Histoire en voulant précisément en cacher certaines pages et ainsi faire disparaître ceux qui les ont écrites. Peut-être est-il nécessaire et utile de leur conseiller de prendre du recul pour essayer de comprendre avant de juger de façon péremptoire et de condamner sans appel comme ils l’ont fait.
Car, que s’est-il passé ce 14 mars 2015 à Béziers ? Nous avons, en fait, assisté à deux événements en une seule et même manifestation, deux événements différents mais tellement complémentaires par les symboles qu’ils représentent. Le premier, c’est la décision du maire de débaptiser la rue du 19 mars 1962. La seconde, c’est l’organisation d’une cérémonie pour la rebaptiser du nom d’un patriote et homme d’honneur.
Il faut – c’est indispensable – rappeler les faits, rien que les faits qui seuls peuvent permettre de comprendre une situation qui pourrait d’ailleurs se reproduire dans d’autres communes.
S’agissant du premier événement évoqué, il faut se remémorer comment le 19 mars 1962 a été décrété journée de commémoration. En effet, un projet de loi présenté par le gouvernement de Monsieur Lionel Jospin avait été adopté en janvier 2002 par l’Assemblée nationale mais n’avait pas pu être présenté au Sénat en raison du résultat que l’on sait des élections présidentielles quelques mois plus tard. Dix années sont alors passées sans que ce sujet soit repris, chacun pensant qu’il était définitivement enterré.
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