EDITORIAL D’AOUT 2008
Disposerons-nous enfin de notre Etat civil ?
Les registres d’Etat Civil, que ce soit ceux des mairies ou ceux des greffes des tribunaux, sont tous restés en Algérie. Il eût pourtant été facile de procéder à un partage. Soit.
Suite à des accords conclus entre l’Etat français et l’Etat algérien, le prêt à la France des registres des greffes des tribunaux a permis, dans les années 70 , un microfilmage des trois cinquièmes de ces registres.
Ces microfilms se trouvent à Nantes, ce qui nous permet de nous adresser au Ministère des Affaires étrangères lorsque nous voulons obtenir des actes d’ Etat Civil.
Malheureusement, les registres en question ayant regagné l’Algérie avant achévement du travail, les deux autres cinquièmes de ces registres n’ont pu être microfilmés.
En mars 2003, un nouvel accord intervenu entre l’Etat français et l’Etat algérien, à l’occasion de la visite d’Etat du Président Chirac en Algérie, prévoyait que les deux cinquièmes restant seraient numérisés sur place. Il n’en a rien été. Plus de cinq années que cet arrangement a été conclu et nous n’avons toujours pas pu reconstituer notre Etat Civil !
Cette situation a assez duré.
De nouvelles démarches ont été effectuées par le CLAN ; nous
attendons des pouvoirs publics une action enfin déterminée pour que cette opération soit menée à son terme.
Denis Fadda
le 28 juillet 2008