EDITORIAL 09 avril 2011
L’A.N.I.F.O.M. a-t-elle été sauvée ?
Alain Vauthier a quitté ses fonctions de Directeur général de l’A.N.I.F.O.M. le 31 décembre 2010. Nous avons craint alors, avec justes raisons, la fermeture de cette structure. Il fallut agir vite. Elle ne fut pas supprimée.
Renaud Bachy qui, par ailleurs, demeure président de la M.I.R., vient de succéder à Alain Vauthier.
L’ANIFOM est-elle pour autant sauvée ?
Actuellement, privée de budget et ne disposant plus que de quatre agents, l’A.N.I.F.O.M. n’est plus en état de fonctionner. Elle est paralysée.
Les Rapatriés réclament avec insistance une loi définitive d’indemnisation. Cette revendication est incontournable.
Or la mise en œuvre d’une loi d’indemnisation suppose l’existence de cette institution, dotée à la fois de l’expérience et des archives nécessaires pour y procéder.
Ne pas donner à cette administration les moyens de fonctionner, signifierait traiter par le mépris une plus que juste revendication.
Le Gouvernement doit donner à son nouveau directeur général, la possibilité de maintenir l’autonomie de l’A.N.I.F.O.M., de conserver son personnel, d’obtenir le retour des fonctionnaires compétents qui ont été déplacés et de disposer de son propre budget.
Le 4 avril 2011