Le Président de la République s’est rendu en Algérie du 25 au 27 août, Madame Elisabeth Borne, Première Ministre, à son tour, y était les 9 et 10 octobre ; elle était accompagnée de pas moins de 16 ministres.
C’est pourtant dans cette période d’euphorie qu’a commencé à déferler la plus grande vague de profanations et de saccages qu’aient connus nos cimetières depuis l’indépendance de l’Algérie. Les profanations se poursuivent aujourd’hui à un rythme accéléré.
Les informations filtrent peu à peu et les photos commencent à arriver. Il semble que les profanations et saccages, très programmés et effectués selon un même mode opératoire, aient eu lieu dans toute l’Algérie. En tout cas, selon nos sources, avec certitude ils se sont produits simultanément – et à grande échelle - dans le cimetière de Bône/Annaba (situé devant le commissariat central de la ville), dans l’ensemble des cimetières du très vaste ancien département de Bône, à Constantine et à Philippeville. Pour l’instant, les horribles photos ci-jointes ne concernent que le cimetière de Bône/Annaba.
Dès que les premières informations de ces abominables profanations nous sont parvenues, nous avons en urgence pris contact avec le Secrétariat d’Etat aux anciens combattants et à la Mémoire ; aucune réaction. Silence absolu.
La question de la stricte protection des cimetières chrétiens et juifs d’Algérie, de leur sauvegarde et de leur entretien tant par l’Algérie que par la France n’était ni au menu des rencontres du Chef de l’Etat, ni de celles de la Première Ministre. On regarde ailleurs !
Faut-il rappeler que bien des pays comptent sur leur territoire des cimetières étrangers ? C’est le cas, notamment, de la France, de la Belgique, de l’Italie. Ils sont toujours respectés, comme le sont d’ailleurs, en Algérie, les cimetières Anglais.
Gardons vivant le souvenir des victimes d’assassinats et d’enlèvements, bien que niés par la France, et qui méritent pour eux, le respect et Justice et Vérité pour leurs familles..
Le Luc en Provence accueille la commémoration du 5 juillet 1962
Cette journée mondiale, est une opportunité pour rappeler les civils et militaires disparus et détenus dans des conditions atroces par le FLN, signataire du cessez le feu du 19 mars 1962.
Un grand témoin nous a quittés….
Certains ne voient en ce Soldat admirable, que le putschiste, que l’on salit et que l’on rabaisse. Suivant la parabole de la paille et de la poutre, personne ne se risque à se demander, ce qui avait poussé cet homme à la désobéissance. Le texte de son procès, parle de parole donnée….Comment pourrait-il être compris par ces esprits étroits ?...