19 Mars 1962 par Michel DELENCLOS
DELENCLOS Michel Henri
michel.delenclos0202@orange.fr
Monsieur le Maire,
A la veille de commémoration du « 19.03.1962 » dans votre chère ville de Bayonne, j’ai le grand plaisir à vous faire partager ce document, en pièce jointe, relatif à ce fameux « accord » de cessez-le-feu et, aux fameuses « déclarations gouvernementales ».
Les conséquences immédiates et prolongées, après cet « accord » sont nombreuses : les pertes humaines, civiles et militaires, sont plus nombreuses que celles durant sept ans et demi de guerre. Les massacres, que l’on croyait d’un autre âge, ont été perpétrés en présence de notre Armée française, l’arme au pied, sur ordre.
Aujourd’hui, les victimes sont couvertes du silence méprisant des gouvernements successifs, jusqu’à aujourd’hui, avec la complicité d’élus qui ne les honore pas du tout, lesquels préfèrent boire à tous les calices, jusqu’à la lie, plutôt que d’avoir à perdre leur siège de pontife.
En agissant de la sorte, ceux-là, drapés dans leur toge de magistrats, dénaturent les réalités cruelles d’une Histoire de France, à ce stade-là, peu glorieuse, niant les sacrifices de leurs propres soldats massacrés, dépecés, par un « FLN » totalitaire qui s’était chargé auparavant, pour demeurer tel, de la même besogne barbaresque auprès de ses propres coreligionnaires.
Place du 19 mars, rue du 19 mars, square du 19 mars, autant de crachats et de reniements de ses propres enfants et de leurs familles durement éplorées.
Auriez-vous honte, vous, Monsieur le Maire, à ce que l’on honore une voie publique du nom de ces 396 soldats français disparus, jamais retrouvés et dont on salit la mémoire, comme si, eux étaient coupables ! Les coupables, vous les connaissez, nous les connaissons. Et nos soldats, musulmans, chrétiens, juifs ou athées n’ont-ils pas portés haut et fier le beau drapeau de notre France entière ? Pourquoi, aujourd’hui et, depuis près d’un demi-siècle, nos soldats dérangent-ils encore ? Je vais vous le confier, Monsieur le Maire : parce qu’ils sont les témoins irrécusables d’une politique néfaste, d’un lâche abandon, d’une tragique précipitation. Aurait-on effacé du fronton de notre République : FRATERNITE ?
Assez d’affrontements stériles qui nuit très gravement à notre Pays. Je termine là cet aparté, persuadé que vous êtes sensible à ce drame national qui doit, courageusement être reconnu
pour s’insérer dans nos pages d’Histoire, une Histoire comprise, partagée. Assez de temps et de batailles perdus qui n’ont qu’une seule conséquence, à mes yeux, c’est de sacrifier nos propres générations d’enfants sur l’autel d’une idéologie destructrice de Notre Nation.
Ce document de 50 pages est diffusé à des milliers d’exemplaires et relayé en chaîne.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
DELENCLOS Michel Henri
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