Comité de liaison (CLAN-R)

PHILIPPE de MASSEY- Charles X, Alger 1830 et la paix française en Méditerranée

mardi 13 juillet 2010

Le Président du Conseil, Polignac, annonce à toutes les nations chrétiennes la résolution prise par le Roi, "en tant que représentant le nom de Chrétiens, de détruire l’esclavage et la piraterie sur toute la côte de l’Afrique et de rétablir la liberté de navigation dans la Méditerranée".

A l’Ambassadeur d’Angleterre à Paris qui s’agitait et prétendait empêcher les années françaises de débarquer en Algérie, le ministre de la Marine, le Baron d’Hausser déclarait : "Milord, je n’ai jamais souffert que, vis à vis de moi, simple individu, on prit un ton de menace. Je ne souffrirai pas davantage qu’on se le permette vis à vis du gouvernement dont je suis membre. Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas traiter d’affaires diplomatiquement. Vous en trouverez la preuve dans les termes que je vais employer : la France se fout de l’Angleterre".

Dès leur libération de la dictature islamique, de nombreux Berbères retrouvèrent la religion chrétienne ; c’est le cas de la famille du Père Dhamar qui célébra la messe sur les Barricades en 1960, mais le 7 août 1830, les ennemis de la monarchie et de la catholicité réussissent leur "sale coup" comme disait De Gaulle et après 3 journées de mascarades "glorieuses comme en mai 1968, Louis Philippe, franc-maçon et issu du régicide Philippe Égalité, prit le pouvoir.

Une des premières décisions fut de réduire des 3/4 les aumôniers militaires. Nombreux furent les soldats qui moururent en Algérie pendant les 15 années qui suivirent sans le secours des prêtres.
Dans cette perspective, la voie choisie par Charles X, de faciliter le retour à leur religion d’origine pour les Berbères et d’incitation par l’exemple à la conversion des Arabes, fut évidemment abandonnée.

Napoléon III sera pour l’Algérie le maillon convenant parfaitement, hélas, entre Louis-Philippe et le gouvernement de la III" République dont l’un des tous premiers actes fut le fameux décret injurieux pour ceux qui avaient servi la France en les excluant de la nationalité française qu’il n’attribua qu’aux Sépharades.

La III’ République qui concevait la laïcité comme l’anticatholicisme le plus extrémiste, après s’être approprié les biens de l’Église, expulsa les religieuses des hôpitaux (où presque seules, elles soignent les malades), les prêtres qui enseignaient dans les collèges et en contraignit 20 000, à l’exil hors de la France... En revanche, on rémunéra les écoles coraniques et construisit des mosquées.

Philippe de MASSEY

Charles X

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