Comité de liaison (CLAN-R)

LA PAIX DES MEMOIRES A L’UNISSON DE LA FNACA

lundi 2 mai 2011

Quand « la paix des mémoires » rejoint les thèmes défendus par la FNACA, on s’interroge sur les intentions réelles des organisateurs de ce colloque de la perdition.

Prévu, dans un premier temps, sous l’égide d’un député UMP, Elie Aboud, dans un lieu prestigieux - l’Assemblée nationale, avec la participation de l’ambassadeur algérien et de nombreux historiens (je cite), ce colloque a été purement et simplement annulé pour cause de défection de l’acteur principal, Elie Aboud et le refus des historiens de participer à une manifestation qui ne correspondait nullement à la défense des intérêts des Français d’Algérie.

Las. C’était compter sans l’insistance suspecte de l’ARMR et de la MAFA qui récidivent mais, n’ayant plus, cette fois, leur représentant politique pour accréditer leur projet « vers la paix des mémoires », se sont servis de Valeurs Actuelles comme tremplin pour lui donner une « importance officielle ».

Il ne fait aucun doute que, derrière ces associations marionnettes, se cache l’Etat qui poursuit sa politique de « repentance » engagée jadis par Chirac et son premier ministre, aujourd’hui, dans les bottes des Affaires étrangères.

Et nous, les « ultras », [ultra quoi ? On ne sait pas mais c’est comme ça qu’ils nous appellent], nous gênons ces politiques qui veulent faire de bonnes affaires avec l’Algérie.

A l’heure où, l’Algérie par la voix de ses moudjahidin (entendez, par la voix du FLN) entend faire adopter la loi pour « la criminalisation de la France », ces associations de rapatriés prétendent, seules, rapprocher les deux Etats dans la paix des mémoires. Action surprenante, d’ailleurs, de la part de Français d’Algérie ayant eu leurs parents massacrés par les terroristes du FLN et spoliés de leurs biens par les mêmes auteurs.

Non. Elles sont insignifiantes et n’ont jamais œuvré que pour les réparations matérielles des agriculteurs Français d’Algérie auprès de l’Etat. Pour quelles raisons, d’un coup d’un seul, s’attachent-elles à voir dans la paix des mémoires un bénéfice quelconque entre nos deux pays ?

Lorsque, à la question de Frédéric Pons :

"Quel serait le préalable pour la reprise du dialogue avec l’Algérie ?"

Monsieur Vallat répond :

"(…) Il me semble donc que le préalable à une reprise de dialogue passe par le rétablissement de la vérité historique, avec ses ombres et ses lumières, la reconnaissance des souffrances des populations civiles touchées par cette guerre et la juste indemnisation de nos biens spoliés."

Voyez-vous, là, autre chose que nous ne demandions depuis 50 ans et que nous n’avons jamais obtenue ?

Que vient donc faire la paix des mémoires si chère à Monsieur Vallat si, lui-même, admet que l’Etat nous doit, avant tout, la vérité historique ?
Il est plein de contradictions, cet organisateur-là. Vous conviendrez que nous doutions de sa seule initiative dans ce projet.

Dans l’un des deux articles consacrés dans le même numéro de Valeurs Actuelles (Deux pas moins !) à cette occasion, le titre-même, très accrocheur, est en complète contradiction avec l’objectif de la manifestation : « Justice pour les Pieds Noirs ».

Jean-Felix Vallat prétend-il rendre justice aux français d’Algérie en organisant un colloque visant à rapprocher les populations algériennes et françaises ?


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