JOURNEE INTERNATIONALE DES PERSONNES DISPARUES-30 Août 2013
"L’ONU s’inquiète de l’augmentation des cas de disparition forcée et le groupe de travail sur les disparitions involontaires de la commission des droits de l’homme des Nations Unies exprime son inquiétude sur le nombre croissant de cas de disparitions forcées dans le monde.
"Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues", a déclaré le groupe de travail.
De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s’attaquer à ce problème.
Une tragédie oubliée
Dans un rapport intitulé : Personnes portées disparues - une tragédie oubliée, l’organisation attire l’attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles, de la Bosnie au Népal, de la Géorgie au Sri Lanka.
"Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d’injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page", constate Pierre Krähenbühl, directeur du CICR
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Le texte tout à fait prometteur de cette Journée Internationale, donne l’illusion que le monde entier a décidé ce jour là d’avoir une pensée pour ces personnes enlevées, disparues dont la recherche faite d’espoirs et de déception, torture tant les familles.
Les Etats réconforteront les mères ou les épouses, les frères ou les enfants, et montreront ainsi, qu’à défaut de succès dans les recherches, ils sont au moins capables de partager le chagrin des familles. Il est ainsi réconfortant de savoir l’importance que la Mère-Patrie donne à la vie de ses ressortissants.
La France, dans une grande tradition d’humanisme, saura trouver les mots qui diront à peu près : « Vous pouvez compter sur nous… »
Sauf que :
Depuis maintenant cinquante et un ans, nos gouvernants, ont fait croire que la paix en Algérie commençait le 19 mars 1962, et que les accords étaient respectés par des ennemis fréquentables. Il fallait bien sur arriver sans encombre vers la ratification d’une indépendance que de gaulle avait bien pris garde d’en dissimuler le projet à Alger en 1958, laissant éclater par la suite sa haine de ce peuple d’Algérie à qui il devait tout. (de la place de la France grâce à son Armée d’Afrique, et de son retour à Alger en 1958, aux affaires du pays d’où le bon sens national l’avait écarté).