G.R.F.D.A- COMMISSION « DISPARUS »
G.R.F.D.A
GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE>
Association à but non lucratif régie par la loi de 1901, enregistrée sous le n° W33600288 déclarée au JO du 28/ 02 /2015
Siège social : chez la Présidente Colette DUCOS ADER 65 Boulevard de la plage 33120 ARCACHON
Mobile : 06/89/33/64/23 courriel : col.gda@wanadoo.fr
La douloureuse question des enlevés portés disparus reste toujours oppressante pour les familles
Le deuil est impossible tant que l’absence de preuves de décès perdure.
Le temps qui passe n’efface pas les interrogations.
La quête des réponses à nos questionnements doit être inlassable.
Nous citerons la dernière phrase du livre émouvant d’Andrée MONTERO, Le cri retenu :
" Depuis des années déjà septembre a enfoui cet espoir fou sous ses tapis de feuilles mortes, mais au plus dur de l’hiver, quand le vent hurle et gémit à mes fenêtres…souvent je crois entendre un appel.".
LES OBJECTIFS DE l’ASSOCIATION
Être à l’écoute des familles des enlevés portés disparus pendant la guerre d’Algérie (1954 -1962) et dans les mois qui ont suivi l’indépendance.
Leur faciliter l’exercice légitime du droit de savoir, rechercher la réalité des faits et l’obtention de témoignages permettant la localisation des lieux de sépultures individuelles et collectives.
-Être associé dans les mêmes objectifs aux travaux du comité Intergouvernemental franco-algérien mis en place en décembre 2012.
Veiller à la mise à jour de la liste des civils européens établie par la commission « disparus » de la MIR à laquelle elle a participé.
Aider les familles dans leurs démarches d’octroi de pensions de victimes civiles du terrorisme et de la mention « Mort pour la France ».
C’est avec ces objectifs que l’association continue son combat pour obtenir le droit de savoir des familles .
HISTORIQUE ET TRAVAUX DU GRFDA
En octobre 2002 s’est constitué le GRFDA autour de monseigneur Pierre BOZ † (2013), du général Maurice FAIVRE, de Jean MONNERET, et des familles d’enlevés portés disparus. La mission en était d’étudier le sort des européens disparus en Algérie de 1954 à juillet 1962 et dans les mois qui suivirent la déclaration d’indépendance.
Depuis sa création le GRFDA soutenu et aidé par les associations ARMR ( Association des rapatriés Mineurs au moment de l’Indépendance) et MAFA (Maison des agriculteurs et des français d’Afrique du Nord ) a eu une activité ininterrompue qui se solde par un bilan relativement positif.
ÉTABLISSEMENT DES LISTES DES DISPARUS
Avant 2003 un gros travail a été réalisé pour dresser la liste des disparus.
Diverses listes établies par les associations, des particuliers, la Croix Rouge Internationale et les consulats (liste du Ministère de Affaires Etrangères) ont été remises au général FAIVRE.
Après consultation, une première liste a pu être établie avec difficulté qui a servi de base à notre étude. Elle fut corrigée ultérieurement par la commission « disparus » de la Mission Interministérielle aux Rapatriés (MIR).
Les travaux de plusieurs historiens ont apporté leur contribution à la connaissance de ce dossier.