Comité de liaison (CLAN-R)

BULLETIN D’INFORMATION DU GNPI-N°180- Novembre 2023

mardi 19 décembre 2023

NOVEMBRE 2023

N°180

DERNIER EDITORIAL

En application d’une décision antérieure de l’Assemblée Générale du Groupement National Pour l’Indemnisation des biens spoliés ou perdus outre-mer (vice-doyen de toutes les Associations Nationales de Rapatriés, qui avait été créée en novembre 1963) qui m’en avait donné le pouvoir et en plein accord avec le Vice-président, je mets fin au G.N.P.I.

Chaque adhérent du G.N.P.I pourra néanmoins, s’il en a encore les moyens, se battre pour la réparation, pour la vérité historique et pour la protection de tous les cimetières abandonnés de l’autre côté de la Méditerranée. Les archives du G.N.P.I et les fonds restants seront versés au centre de documentation historique d’Algérie (C.D.H.A).

Je dénie aux autres Associations de rapatriés, la prétention inexacte de s’exprimer « au nom de tous les Français d’Afrique du Nord », ou au nom de centaines d’Amicales Pied-Noir dont l’existence effective est douteuse.

Je demande à la Secrétaire d’État auprès du Ministre des Armées, chargée de la mémoire, la création sans délai d’un mémorial nominatif recensant les noms des quelques deux cent cinquante mille noms de Morts pour la France, originaires de l’ancienne plus grande France ou y établis, les quelques soixante mille Harkis M.P.F non nominativement identifiés, y étant symboliquement représentés par la mention « harki inconnu ». Ce mémorial sera construit au centre de Paris dans les jardins du Palais-Royal qui appartiennent à l’État.

Avant de disparaitre, le bureau du G.N.P.I affirme que les fusillés de l’Algérie française doivent être rétablis dans la mémoire nationale. Le dernier fusillé de France, Jean-Marie Bastien Thiry, assassiné le 11 mars 1963, devrait faire l’objet d’un procès de révision afin d’être réhabilité à titre posthume ayant été condamné par une monstrueuse « Cour martiale de justice » sans appel (sic !), déclarée illégale par le conseil d’Etat et néanmoins alors maintenue artificiellement par un parlement vil, aux ordres du pouvoir exécutif. A la face de ses juges indignes, Jean-Marie Bastien Thiry avait dit le 2 février 1963 ; « Devant l’Histoire, devant mes concitoyens, devant mes enfants, nous proclamons notre innocence car nous n’avons fait que mettre en pratique, la grande éternelle loi de solidarité entre les hommes ».

Le 22 février 1963, le procureur général qui demanda et obtint sa condamnation à mort, le fit (je cite) : « au nom du mouvement d’émancipation qui affecte la terre entière », feignant ainsi d’ignorer qu’à cette date, 60 000 harkis avaient été volontairement livrés à une mort atroce par la France, au lieu d’être transportés en Métropole, et ce, afin que « Colombey-les-Deux-Eglises, ne devint pas Colombey-les-Deux-Mosquées ».

Le procureur de l’abjecte Cour martiale de justice, refléta alors, la lâcheté nationale qui recula ensuite par paliers, devant l’islamisme conquérant, affirmant sa volonté de remplacer la multimillénaire civilisation Judéo-Chrétienne.

Michel Levy


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