30 Aout 2016- Toulon- Journée Internationale des Personnes disparues
DISPARUS DEPUIS 19 888 JOURS
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Le CLAN-R et le Collectif "Non au 19 Mars", vous invitent
Mardi 30 Aout 2016, 11 heures
Stèle des Martyrs de l’Algérie Française
au rassemblement pour l’hommage aux disparus, civils, militaires, harkis, et pour une prise en compte globale de ce dossier.
Les gerbes, les drapeaux sont bienvenus...(Veuillez nous contacter)
Le temps, inexorable, fait son effet sur la mémoire collective. Je n’évoque même pas celle qu’on voudrait que l’on n’ait pas, mais les bibliothèques que sont nos ainés, se ferment une à une…Les faits, qu’on a bien pris garde de ne pas coucher sur papier, ou alors, de façon si partiale, qu’elle prépare le lit d’une idéologie politiquement correcte, sont pourtant avérés. Les drames existent, l’abandon, la trahison, la négation, aussi…
Nous ne pouvons, nous Pieds-Noirs, nous Harkis, nous, anciens combattants, qui avons tant laissé derrière nous, notre vie, nos cimetières, nos amis, nos souvenirs, oublier aussi, ceux qui ont été enlevés à leurs familles, grâce aux accords assassins de cessez-le-feu pour politiciens crédules (ou pas…).
Piétinés les accords, sitôt signés, l’encre encore humide, sitôt violés…sous les yeux satisfaits, d’un pouvoir trop heureux que cette affaire algérienne se règle « sans problème »…Trop heureux de pouvoir un jour, graver dans la loi, ce 19 mars, que certains, trop pressés, ont qualifié de "Fin de la guerre d’Algérie"...Nos disparus pourraient attester de l’incongruité de ce qualificatif usurpé.
Nous nous invitons dans cette Journée Internationale des Personnes Disparues, pour que la République oublieuse, retrouve sa conscience, et le gout de l’Honneur, perdu par un général auquel nous avions imprudemment confié nos espérances… Nous avons en nous, un peu de la responsabilité des nôtres. Nous nous devons de défendre notre passé, notre histoire, nos morts, nos disparus, et l’engagement de nos parents…
Alors, soyons tous rassemblés, pour garder vivant, le souvenir d’un drame occulté, dernier acte, d’une volonté du FLN, de continuer l’épuration ethnique, commencée le 8 mai 1945 à Sétif,
Que les archives soient enfin ouvertes, avant qu’elles ne disparaissent par accident, et que la vérité soit enfin le signe de la séparation de l’Histoire et de la politique…
François Paz