Accueil > Pouvoirs Publics > Courriers adressés aux Pouvoirs Publics

Lettre adressée à Monsieur Todeschini, concernant la visite de monsieur Zitouni à Paris

mercredi 11 mai 2016

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

A Monsieur Jean-Marc Todeschini
Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

Objet : invitation et accueil faits le 27 Janvier 2016 à M. Zitouni, ministre de L’État de fait algérien en deux lieux de la mémoire nationale et négation de la francité de soldats M.P.F. en 14-18.

Vous avez invité et accueilli le 27 janvier dernier, monsieur Zitouni, ministre de l’état de fait algérien, chargé des anciens combattants de la soi-disant " armée de libération nationale", laquelle n’avait jamais respecté les lois de la guerre, ayant multiplié de 1954 à 1962, les actes de barbarie, tels que mutilations et assassinats de prisonniers, ou d’anciens combattants, notamment de 14-18, attentats visant aveuglément ou intentionnellement civils Européens et Musulmans, crimes atteignant des dizaines de milliers de Harkis désarmés et leurs familles, puis de 1962 à maintenant ayant conduit une guerre civile non moins atroce ayant fait plusieurs centaines de milliers de morts.

La présence, à vos côtés, du drapeau vert et de son représentant en deux hauts lieux de la mémoire nationale la Tombe du Soldat Inconnu, et le cimetiaire militaire de Douaumont), a singulièrement insulté le sacrifice de tous les morts pour la France venus d’Algérie en 14-18, tous soldats Français quelle que fût leur origine ethnico-religieuse (musulmans arabes et kabyles, juifs et chrétiens).

Le négationnisme historique, ayant consisté le 27 janvier à Douaumont à nier la francité de tirailleurs, zouaves, chasseurs, spahis algériens, tombés au champ d’honneur en 1916 sous les plis du drapeau tricolore n’a rien eu d’étonnant de la part de monsieur Zitouni, mais que le secrétaire d’état aux anciens combattants et à la mémoire s’y soit compromis constitue une seconde mort de ces héros, une mort portée celle-là par la France d’aujourd’hui.

Nous vous présentons monsieur le ministre, nos salutations d’usage.