Comité de liaison (CLAN-R)

Le Général Maurice Faivre nous a quittés...

jeudi 5 novembre 2020

Chers Amis,

Une très triste nouvelle Le général Maurice Faivre n’est plus.

Sa vie peut se résumer en trois mots : Français, Soldat, Chrétien.

Français il aimait sa Patrie de tout cœur. Encore adolescent, engagé dans le scoutisme, il fut aux côtés de son père dans la Résistance.

Soldat, il combattit pour la liberté en Algérie contre le terrorisme islamiste et ensuite face au totalitarisme soviétique au sein de nos Services de Renseignements.

Il s’efforça aussi de sauver ses harkis et de faciliter leur venue en France.

Il fut indéfectiblement fidèle à l’honneur militaire qui commande de ne pas abandonner ses compagnons d’armes à l’ennemi. Plus tard, historien militaire, il combattit la politique de la Repentance par laquelle certains cherchent à culpabiliser le peuple de France et à abaisser notre pays.

Chrétien, il puisait en sa foi catholique l’énergie et la mesure indispensables à l’action. Ainsi fut-il dans son secteur en Algérie de ceux qui interdisaient la torture, comme d’ailleurs 90% des cadres de notre Armée. Il montra ainsi que, d’une situation complexe, on peut toujours tenter de sortir par le haut. Sans donner de leçons, sans condamner quiconque, sans tapage ou mises en cause spectaculaires, quotidiennement et fermement, il donna l’exemple.

Un grand Monsieur nous a quittés ; il nous manquera beaucoup.

Jean Monneret.

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Maurice FAIVRE

Né le 19 mars 1926 à Morteau dans le Doubs

Général, docteur en science politique, il est surtout connu pour ses ouvrages publiés sur la guerre d’Algérie.

De retour d’Algérie en métropole en 1963, Maurice Faivre est contacté par la préfecture de police de Paris qui le met en contact avec ses harkis de l’Oued Berd, dont il apprend qu’ils vivent à Choisy-le-Roi. Face à leur dénuement extrême, il les aide, notamment à rapatrier leurs familles restées au village, alors qu’ils avaient fui clandestinement l’Algérie sous la menace des représailles.

Il ignore ainsi l’interdiction formelle de Roger Frey, alors ministre de l’Intérieur, de venir en aide aux membres des armées supplétives dont la vie est pourtant directement menacée, malgré les garanties officielles contenues dans le traité d’Évian. Ainsi 50 familles survivantes sont regroupées à Dreux (Eure-et-Loir) où elles trouvent logement, travail et école.

11 ouvrages :

- Les nations armées en 1988

- Un village de harkis, des Babors au pays Drouais en 1994

- Les combattants musulmans de la guerre d’Algérie, des soldats sacrifiés en 1995

- Le général Ely et la politique de défense 1956-1961 en 1997

- L’Algérie, l’Otan, la bombe en 1998

- Les archives inédites de la politique algérienne en 2000

- Conflits d’autorité durant la guerre d’Algérie en 2004

- Le Renseignement dans la guerre d’Algérie en 2006

- La Croix-Rouge pendant la guerre d’Algérie en 2007

- L’action sociale de l’armée au profit des musulmans en 2008

- Les 1000 villages de Delouvrier en 2009


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