La Toussaint est fête de tous les saints ; c’est un jour heureux. La journée des défunts la suit. Elle est une journée de tristesse ; nous rendons hommage à nos morts.
Le 2 novembre n’étant pas un jour férié, les Chrétiens, dans les faits, sont plus nombreux à se rendre dans les cimetières le jour de la Toussaint que ce jour-là.
Les Français d’Algérie, depuis bien longtemps, ne peuvent honorer leurs morts. Jusqu’à la Toussaint dernière, il arrivait toutefois que de petits groupes réussissent à traverser la Méditerranée et à fleurir les sépultures de leurs familles.
Cette année une telle démarche est devenue impensable !
Qui donc pourrait prétendre obtenir un visa ?
Aujourd’hui, nous pensons à ces tombes qui ne seront plus jamais fleuries et nous aimerions ne pas être seuls à avoir cette pensée.
D’autant plus que les nouvelles concernant l’état de nos cimetières sont plus alarmantes que jamais. Ils sont toujours profanés, dégradés et même saccagés.
Et nous nous souvenons que, parmi ces tombes, se trouvent celles de milliers de soldats dont les noms figuraient sur les monuments aux morts d’Algérie aujourd’hui disparus. Ils ont donné leur sang et pourtant ils ne sont plus jamais honorés. Quelle indignité !
Le 1er novembre 2025
Initiée par M. Charles Levy, et réalisée par trois hommes décidés, cette "Cité Levy" reste encore dans la ville de Sétif, comme une trace positive du passé.
Parfois, des mots simples, parlent mieux au cœur que des paroles emplies d’emphase ou de vide...
Le talent de Philippe de Villiers est de nous rappeler, sans haussement de voix, et même avec la douceur qu’il sied à cette période de Noël, que nous avons été forgés dans une civilisation ancienne certes, mais éternelle dans la persistance de ses enseignements. Ce qui est révolutionnaire, c’est de démontrer nos racines, bien accrochées au sol de l’Europe, contrairement aux cultures hors-sol auxquelles ont veut nous comparer.
La tradition française est de fêter les victoires. On fête rarement les défaites ou les échecs. On n’a pas fêté l’armistice de juin 1940, ni les accords de Genève de juillet 1954 consacrant la perte de l’Indochine. Or le cessez-le-feu du 19 mars 1962, au moins par ses conséquences, n’a pas mis fin à la guerre d’Algérie.
Jour de la Toussaint, jour du souvenir, et début de la longue liste de victimes du FLN...
Rassemblement annuel au Mémorial, le 1er Novembre, jour du Souvenir
L’Histoire se répète toujours, comme une boucle qui revient, et revient encore...Nous sommes toujours étonnés, désarmés, sidérés de ce que "l’homme" peut faire...Et nous condamnons, à juste titre, l’escalade de l’horreur...certains le font sans conviction, assorti d’un "oui, mais", certains ne le font pas...Et ces mêmes, qui n’ont pas condamné le terrorisme FLN, voient sans émotion aucune, le sang versé par le Hamas, ou par d’autres encore...Les gens de cœur, pleurent avec moi, les victimes innocentes de cette sauvagerie terroriste.