Des voix de plus en plus nombreuses, dénoncent le silence indécent, devant le crime ignoble, dont les Algérois, ont été les victimes innocentes
Ici où là, une voix s’élève, sortant de cette masse, bêlant une pensée unique, et cette voix, nous dit que l’Histoire, quelle qu’elle soit, doit se regarder en face, sans honte ni faiblesse. Mais le chemin de la Vérité, doit se faire à deux...
La Municipalité de Perpignan, par l’intermédiaire de son maire, Louis Alliot, a décidé de montrer ce qu’est la réalité "du cessez le feu du 19 mars 1962..."
Parce qu’il n’est jamais inutile de rappeler une réalité enfouie, en mettant de la chair au terme de "disparu", le bouleversant témoignage d’André Aussignac sur son enlèvement et ses conditions de détention par le FLN, en complète violation des "accords d’Evian", et du "cessez le feu" du 19 mars 1962, illustre avec embarras une des pages tragiques d’un "mensonge d’état".
Les arguments maintes fois répétés, n’ont jamais, jusqu’à présent, reçus aucun signe d’intérêt de la part des pouvoirs successifs. Mais la vérité bouscule les idées reçues qui ont eu, hélas, le temps de faire racines...Espérons qu’un jour, la lumière perce les nuages...
Rendons hommage à tous ces justes, qui ont su garder l’honneur, dans une période où, cette simple évidence était subversive...