En masse, lors des deux principales vagues de répression en été et en automne 1962. Quelquefois par unité entière, par village entier, par famille entière, les femmes et les enfants n’étant pas épargnés. Les massacres perpétrés sont d’une barbarie et d’une ampleur sans précédent.
Récit recueilli le 10 août 1962, d’un sergent chef d’un régiment d’infanterie en garnison à l’A…, près d’Alger :
Le 27.05.1958, le général J. Katz, commandant la zone de Laghouat, traduisant l’état d’esprit des officiers généraux en Algérie, déclare : « L’Armée que je représente n’aurait jamais permis que l’Algérie et le Sahara fussent abandonnés. Derrière ses chefs, elle reste à vos côtés, habitants du M’Zab, et aux côtés des populations d’Algérie et du Sahara, unanimes derrière leurs Comités de salut public pour que l’Algérie et le Sahara demeurent à jamais français. Vive la France ! Vive l’Algérie française !... ».
« Je consens que mon frère soit mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins »
(Christopher Marlowe – poète – « Edouard II »)
La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment »
(Maréchal Alphonse Juin)
« Rien n’est jamais acquis. Tout est bataille. On nous le fait bien voir. Nous sommes gênants. On nous efface. On a bâti une théorie du monde où nous n’avons pas de place. On nous verse dans le néant avec nos morts, nos espérances et nos souvenirs. » (Jean Brune)
Pour les soixante ans d’une imposture, réécoutons, gravés dans le marbre de l’histoire et dans le cœur meurtri des Français d’Algérie, les mots exacts prononcés par le Général de Gaulle...
Concernant la tragédie du 5 juillet 1962 à Oran, les historiens, devant les difficultés à travailler sur le sujet, échangent leurs points de vue
Quelques témoignages sur la tragédie du 26 mars 1962 à Alger...